Avec la méthodologie Merise, on utilise les deux termes « identifiant » et « clé primaire« . Il s’agit de la même chose mais pas utilisé dans le même outil. On utilise le terme « identifiant » à l’étape du MCD. On utilise le terme « clé primaire » aux étapes du MLD / MPD et lorsque la base est créée.
Dans chaque entité, il existe des propriétés. La première des propriétés, celle dont la valeur est unique est l’identifiant. C’est grâce à l’identifiant que l’on peut identifier de manière unique les données de chaque propriété de l’entité sans se tromper. On la représente soulignée. Il n’y a qu’un seul identifiant par entité.
Dans la modélisation Merise, les entités peuvent être reliées entre elles. Les relations et les dépendances fonctionnelles reposent sur les identifiants : ce sont eux qui permettent de relier les bonnes valeurs entre elles.
Dans l’exemple ci-dessus, l’entité « produit » a comme identifiant « prod_numauto ». Cet identifiant se retrouve en base de données avec une valeur unique pour chaque ligne présente dans la table. C’est ce numéro unique qui identifie chaque ligne et permet de retrouver les bonnes valeurs correspondantes.
Aux étapes ultérieures, l’identifiant se transforme en clé primaire et servira à la création des indexes. L’immense majorité du temps, l’identifiant est un entier non signé qui s’auto-incrémente lorsque l’on bascule à l’étape concrète de création de la base de données. Parfois, ce peut être un code généré de toutes pièces mais il faut alors contrôler son unicité.