Dans la méthodologie Merise, le MPD (Modèle Physique des Données) fait suite au MCD et au MLD.
L’étape de création du MPD est presque une formalité comparée à la création du MCD. En s’appuyant sur des règles simples (et qui fonctionnent à tous les coups), l’analyste fait évoluer sa modélisation de haut niveau pour la transformer en un schéma plus proche des contraintes des logiciels de bases de données. Il s’agit de préparer l’implémentation dans un SGBDR.
Concrètement, cette étape permet de construire la structure finale de la base de données avec les différents liens entre les éléments qui la composent. Pour la peine, on change aussi de vocabulaire :
- Les entités se transforment en tables ;
- Les propriétés se transforment en champs (ou attributs) ;
- Les propriétés se trouvant au milieu d’une relation génèrent une nouvelle table ou glissent vers la table adéquate en fonction des cardinalités de la relation ;
- Les identifiants se transforment en clés et se retrouvent soulignés. Chaque table dispose d’au minimum 1 clé dite primaire ;
- Les relations et les cardinalités se transforment en champs parfois soulignés : il s’agit de créer des « clés étrangères » reliées à une « clé primaire » dans une autre table.
C’est aussi à cette étape que les aspects performances sont pris en compte. La construction d’indexes ou des opérations de « dénormalisations » faciliteront la rapidité de la base de données mais pourront aussi entraîner des incohérences. Ce dernier point est à réserver aux professionnels aguerris donc.