La pieuvre de Seattle utilise non pas une mais plusieurs bases de données.
Avec plus de 500 millions de produits affichés sur son site, il faut un outil solide et cet outil n’est pas une base de données standard que l’on achète sur étagère à un éditeur. Ce n’est pas non plus une base de données relationnelle à cause des performances qui seraient médiocre (par rapport au volume de données à traiter).
L’outil de base de données d’Amazon est capable de servir 10000 pages/sec à raison d’1 milliard de pages en rythme de croisière. En plus de ces chiffres qui donnent le tournis, Amazon est capable d’absorber d’importants pics saisonniers.
Initialement, c’était une base de données de chez Oracle qui était utilisée (mais ça c’était il y a très longtemps). Cette base stockait les produits, les comptes clients, les commandes…
Aujourd’hui, il y a toujours un schéma conceptuel de la base de données qui propulse Amazon et gère les fonctions principales (mais pas toutes, il y a toujours quelques outils annexes qui fonctionnent en parallèle). Derrière ce schéma, fonctionne une base de données maison. Il ne s’agit pas d’une des bases de données qu’Amazon propose sur son offre dans les nuages (AWS).
Contrairement à une idées répandue, Amazon n’est pas propulsée par MySql ou DynamoDB (même si Amazon a beaucoup œuvré sur cet outil).