Les startups technologiques utilisent nécessairement les bases de données. Comment font-elles leurs choix ? Qu’est-ce qui les pousse à arbitrer entre les dizaines de solutions existantes ?
Il y a deux cas de figures :
- Le besoin était déjà développé de façon amateur en tant que projet personnel. Le développeur ou l’équipe derrière ce premier projet choisit souvent une base de données avec laquelle il est familier. L’idée est de mettre sur pied un premier outil utilisable (on appelle ça un MVP – Minimum Viable Product). C’est donc surtout la facilité et l’affinité avec des bases précédemment connues qui dirigent le choix. Charge ensuite, si le produit fonctionne bien et que le demande est là, de retravailler à une nouvelle version avec des outils adaptés aux contraintes et aux caractéristiques liées à la croissance que connaît la startup. MySQl et MongoDB sont souvent utilisés car ils sont simples, posent peu de contraintes et se retrouvent chez une majorité d’hébergeurs.
- Plus rare, l’équipe peut décider de dimensionner dès le départ son outil en fonction des objectifs qu’elle pense atteindre. Le choix de la base de données est alors réfléchi de façon plus approfondie et ses performances et caractéristiques sont mise en regard des besoins estimés.
Dans tous les cas, et pour suivre la vie mouvementée des produits des startups, les cycles de développement nécessitent des indispensables étapes de refonte / refactorisation. C’est alors le moment de se reposer les bonnes questions et de valider aussi bien les choix des technos en matière de base de données tout comme en terme de modélisation.