Une base de donnée est un outil informatique robuste et capable de supporter de forts volumes de données. De plus, elle permet de gérer finement les droits d’accès. Enfin, elle permet de réaliser des calculs complexes. Ces quatres arguments massue expliquent à eux seul l’intérêt de ce genre d’outils.
Mais bien souvent, la base de données est masquée. C’est un type de programme que les SSII ont dans leur boite à outils et qui va permettre de construire un logiciel. Et c’est ce logiciel qui sera utilisé au quotidien par les utilisateurs. Ce logiciel peut être installé sur un ordinateur, ce peut être une application de smartphone, il peut prendre la forme d’un ensemble de pages web ou encore d’une interface homme-machine dédiée (pilotage à la voix par exemple).
Mais en arrière-plan, les informaticiens se reposent très souvent sur une base de données. Et c’est logique : grâce à elle, l’information peut être organisée, interrogée et améliorée en toute fiabilité.
Dans notre monde ou l’information a de plus en plus valeur mais ou nous sommes de plus en plus confrontés à l’infobésité, disposer d’outils qui permettent de faire le tri, de retrouver la bonne info au bon moment et de pouvoir déverser des quantités toujours plus importantes de « data » dans une « armoire toujours bien rangée » est primordial. C’est à tout cela que sert une base de données.
C’est pour cela que derrière le défi technique (volume, synchronisation, autorisations, calculs complexes), les bases de données sont si importantes : elles sont le support d’une information à laquelle on doit pouvoir accéder en toute confiance. Les données doivent être justes, leurs évolutions (ajout / modification / suppression) doivent pouvoir être tracées (qui a fait l’action, pourquoi, dans quel contexte) et leur intégrité doivent être à tout épreuve. Cet aspect confiance est fondamental et c’est pour cela qu’on ne construit pas une base de données sur un coup de tête : pour avoir un outil qui tienne la route et qui fonctionne sans faille, construire une base de données ne s’improvise pas.
C’est à ce prix que l’on peut déléguer l’information aux machines et se baser dessus pour les valoriser.