Que vous ayez construit une base de données de A à Z ou que vous ayez accès à une base déjà réalisée, il va falloir l’enrichir avec vos propres données. Comment alimenter la base de données avec ses propres informations ?
Via des écrans dédiés pour l’utilisateur final
Une base de données n’a pas d’interface utilisateur. C’est toujours étonnant la première fois que l’on s’en rend compte. En tant qu’utilisateur, disposer d’écrans dédiés pour ajouter les données semble aller de soi. Pourtant, ce n’est pas le cas : cela ne fait pas partie du cœur d’une base de données. Ces écrans doivent être créés de toute pièce, paramétrés et organisés pour être utilisables. Ce sont des briques fonctionnelles indépendantes de la base de données en elle-même.
Pour voir son contenu et pour ajouter / modifier du contenu, il faut donc créer des écrans sur mesure. Ces écrans sont nommés formulaires lorsqu’il s’agit d’ajouter des données et de les modifier.
Via des écrans proposés par la base de données en natif
Même si les bases de données n’ont pas de beaux formulaires avec une interface utilisateur très aboutie par défaut, certaines disposent de formulaires basiques permettant d’enregistrer des données en base. Arides, ces formulaires conviennent pour des manipulations ponctuelles par une personne familière des bases de données. Ces écrans ne doivent pas être utilisés par les utilisateurs finaux.
Via des mécanismes d’import
La majorité des bases de données permettent d’importer des fichiers de données. On trouve une très grande variété de données acceptées et le format CSV (fichier texte avec colonnes) est la solution la plus passe-partout. Ce n’est pas la solution la plus aisée surtout lorsqu’il y a des contraintes d’intégrité entre données. Cette solution est, ici encore, réservée aux équipes techniques.
À noter que certains concepteurs de bases de données proposent des écrans spécifiques pour importer des données. Ces écrans servent de passerelle et de filtre avant d’injecter les données en base.
Via l’insertion de code SQL
Réservée aux connaisseurs, cette possibilité permet d’exécuter directement des requêtes d’insertion / modification en base. Les requêtes peuvent être réalisées une à une ou bien par lot. On peut ainsi préparer des fichiers d’instructions SQL qui vont contenir les requêtes dans le bon ordre afin de gérer correctement les contraintes évoquées au point précédent.
Via une injection automatisée
L’idée est d’utiliser des connecteurs informatifs sur-mesure pour discuter avec la base de données et insérer des groupes de données de façon automatique et transparente. Ces connecteurs peuvent être intégrés à la base de données ou exister en tant que modules complémentaires. On y accède en utilisant des jeux d’instructions informatiques spécifiques. Cette solution est la plus technique.