Les 4 types de bases de données

Depuis leur apparition, les bases de données ont connu 4 évolutions majeures. Aujourd’hui, les bases de données relationnelle (la 3ème évolution) est le type de base qui est le plus répandu.

1 – Les bases de données hiérarchiques

Les tous premiers programmes de bases de données permettaient de structurer l’information de façon hiérarchique : chaque enregistrement dépendait d’un seul enregistrement. Présenté sous forme d’arbre avec ses ramifications, cette façon de faire a très bien fonctionné pour certains projets (pour envoyer l’homme sur la lune avec les missions Apollo notamment).

Mais rapidement, les contraintes trop fortes de dépendance (un seul enregistrement parent) ont amené au deuxième type de base de données.

2 – Les bases de données réseau

Comment dire qu’un objet peut avoir plusieurs objets parents et plusieurs objets enfants ? Là ou les bases de données hiérarchiques déclarent forfait, les bases de données réseau prennent le relais de façon très satisfaisante. En permettant les relations n-n (plusieurs parents / plusieurs enfants), les bases de données font un vrai bond en avant et permettent de mimer plus fidèlement le monde réel. D’une structure en arbre, les bases de données deviennent des graphes.

Ce type de base de données (qui valu le prix Turing à son inventeur C.W. Bachman) apporte une limitation non négligeable : une trop grande dépendance entre les données et les programmes. Ce défaut empêche la diffusion de ce type de base de données au plus grand nombre et introduit son remplacant.

3 – Les bases de données relationnelles

C’est le type de bases que l’on connaît et que l’on pratique aujourd’hui. Basé sur l’algèbre relationnel et les travaux de E.F. Codd, il permet de modéliser facilement et sans grosse contraintes les systèmes du monde réel et de créer des bases de données simples à maintenir, à faire évoluer et indépendantes de leur support.

Dans ce type de bases de données, les données sont organisées en tables. C’est la technologie majeure en bases de données depuis les années 1980.

Voir la définition complète des bases de données relationnelles.

4 – Les bases de données objet

Superbe promesse qui reste encore confidentielle et sujet de laboratoire, les bases de données objet apportent de très beaux atouts aux bases de données relationnelles. La grande idée est ici de permettre « d’attaquer » la base de donnée de façon transparente via ses « objets ». Les objets sont un concept de programmation qui simplifie la création de logiciel et apporte de nombreux atouts aux projets informatiques importants. En ajoutant une couche d’abstraction supplémentaire aux bases de données (en les faisant apparaître comme des objets que les informaticiens manipulent déjà), le travail avec les bases de données est simplifiée. L’outil a peu près commun aux différentes bases de données objet est aujourd’hui le OQL (l’équivalent objet du SQL).

Voir la définition complète des bases de données objet.

Et après ?

L’importance telle qu’ont prises les bases de données relationnelles semble indiquer qu’il n’y aura pas de 4ème révolution mais plutôt que les principes du modèle objet, une fois mûr et bien standardisés, rejoindront les bases de données relationnelles.