OLAP signifie « Online Analytics Processing » que l’on peut traduire en français par « Traitement analytique en ligne ». Mais ce n’est pas plus explicite pour autant.
Concrètement, on se sert des d’applications OLAP lorsque l’on a besoin de croiser des données et d’obtenir des informations synthétiques. Beaucoup utilisé en analyse financière notamment, les applications OLAP se situent en dehors des applications classiques. Les entreprises fonctionnent très bien sans elles. Par contre, lorsque le besoin de s’élever un peu plus ou de sortir la tête du guidon se fait sentir, les applications OLAP permettent de faire parler des données diverses. Ces applications sont alors placées au-dessus des autres logiciels et permettent d’interroger les données issues de ces derniers.
Un cube OLAP (c’est le nom que l’on donne aux applications construites sur bases de données OLAP) permet plusieurs opérations pour aller fouiller dans les données :
- Sélection d’un couple de dimension (rotate)
- Extraction d’un bloc de données (scope)
- Extraction d’une tranche d’information – plus précis que l’action précédente (slice)
- Zoom (drill-down)
- Zoom inverse – on s’éloigne (drill-up)
- Accès aux informations de base en cas de données agrégées (drill-trough)
C’est le langage MDX qui est utilisé (et non pas le langage SQL comme pour les bases de données classiques) pour interrogé les hypercubes OLAP mais l’EIS et des outils sur mesure existent aussi. À noter qu’Excel via des extensions particulières peut lui aussi accéder à ses données.
C’est un peu l’inverse de l’OLTP qui lit et écrit en temps quasi-réel.