C’est parce que l’un va rarement sans l’autre que ces 2 termes sont parfois confondus.
Lorsque l’on conçoit une base de données, il faut :
- Savoir ce que l’on veut (et là, je ne peux rien pour vous)
- Modéliser son besoin : transformer des données, des flux, des traitements en une suite d’opérations logiques, standardisées et normées. C’est la base de données.
- Utiliser un outil pour mettre en place, faire vivre et utiliser le besoin précédemment modélisé. C’est le SGBD.
Le SGBD n’est que l’application concrète de la base de données. Sans SGBD, la BD reste un outil théorique « sur papier ». Le SGBD permet concrètement de mettre en place le travail de modélisation et de se servir de la base de données imaginée.
Implémenter une base de données dans un SGBD impose d’arrêter son choix sur un outil. Pour le choisir, il faut avoir réfléchi aux contraintes et caractéristiques de la base de données (volume d’information, accès depuis un même lieu ou pas, droits et accès simultanés)… Baser son choix de SGBD uniquement sur les outils disponibles (par exemple Ms Access parce qu’il est installé avec la suite Ms Office) est à coup sûr une mauvaise idée.